Maquette avion North American T 28 Fennec EALA en bois

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139,17 €

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Fiche technique

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Dimensions (33,5x 41) cm
Echelle 1/30 ème
Matiere bois massif
Peinture à la main
Socle Acacia

Plus d'infos

Réalisée en bois massif, sculptée et peinte à la main, cette magnifique maquette de collection sur socle en Acacia est une réplique détaillée et parfaite de cet avion légendaire. De 1956 à 1959, le North American T 6 G  fut le fer de lance de l'Armée de l'Air en Algérie pour les opérations de surveillance et d'appui feu.

Cependant, son manque de puissance rendait son évolution, notamment en relief montagneux, très périlleuse et le limitait en armement. De nombreux pilotes et observateurs y laissèrent leur vie, le plus souvent par accident.
 
De plus, son moteur était tellement bruyant qu'on l'entendait venir de loin et qu'il était illusoire de pouvoir surprendre les rebelles, lors des missions de reconnaissance.

C'est pour ces raisons, qu'à partir de 1959, l'Etat-Major de l'Armée de l'Air s'intéressa au North American T28 «Trojan», un avion d'entraînement biplace tandem à doubles commandes (sauf celles de tir en place AR) dont le premier vol remontait à 1949, commandé par l'USAF (T28 A) puis, à partir de 1952, par la Navy dans une version plus puissante (T28 B).

L'Armée de l'Air avait choisi de commander des T28 B mais la Navy ne pouvant répondre à cette demande, elle commanda 146 cellules de T28 A et un nombre suffisant de moteurs P & W R1820-56S (en fait des moteurs de 1300 CV récupérés sur des bombardiers B17 en surplus), ainsi que des hélices de T28 B tripales.

C'est Sud-Aviation qui sera chargée de l'assemblage de ces éléments. Des compléments seront apportés en matière de points d'ancrage d'armement, de blindage protection du pilote et d'équipement radio VHF adapté aux fréquences utilisées par l'armée de l'Air françaises.

Par rapport au T6 qui ne disposait que d'un moteur de 600 CV à hélice bipale et donc d'un armement limité, on notera aussi en faveur du T28, un moteur moins «pétaradant», une verrière électrique et un train tricycle avec roulette de nez autorisant un atterrissage «en canard», beaucoup plus facile, par vent de travers, que l'atterrissage «3 points» du T6 avec roulette de queue.

Le seul désavantage était sa plus grande vitesse (environ 500 contre 300 km/h) qui rendait l'observation plus difficile, à basse altitude.

Cette nouvelle version, baptisée "Fennec", connut son premier vol le 10 mars 1960 et les premiers 24 appareils équipèrent, à partir de juillet suivant, l'escadron EALA 3/9.