Grâce à une nouvelle carte, Titan révèle une apparence proche de celle de la Terre

Grâce à une nouvelle carte, Titan révèle une apparence proche de celle de la Terre

Une nouvelle carte composite de Titan, une des lunes de Saturne, a été publiée par la Nasa. Elle révèle de nouvelles similitudes avec les paysages terrestres.

Titan, une lune de Saturne, est le deuxième plus grand satellite naturel du système solaire, après Ganymède. Il s’agit du seul satellite connu à posséder une atmosphère dense et des paysages pouvant rappeler ceux de la Terre avec des collines, des lacs et des rivières…d’hydrocarbures.

Mais l’épaisse couche nuageuse au-dessus de Titan masque la plupart du temps ces détails. Cette nouvelle image livrée par la Nasa et issue des données récoltées par la sonde Cassini lève (un peu) le voile sur la surface de l’astre.

L’infrarouge contre la brume 

La photographie composite ci-dessous a été réalisée à partir de clichés pris le 13 novembre 2015 à haute altitude (10.000 km) par l’instrument VIMS, un spectromètre fonctionnant en lumière visible et en infrarouge.

Il a obtenu des vues dans le proche infrarouge de Titan à des longueurs d’onde pouvant percer la brume nuageuse et orangée de l’astre et laisser apparaître quelques détails de la surface.

Sur l'image sont notamment visibles deux régions sombres et parallèles : Fensal au nord et Aztlan au sud qui forment une sorte de H renversé. Les couleurs de l'image sont fausses et représentent les longueurs d'onde de la lumière collectée par VIMS, le bleu pour 1,3 microns, le vert pour 2,0 microns, et le rouge pour 5,0 microns.

Pour la Nasa cette nouvelle image de la surface confirme que sur Titan se déroulent des processus remarquablement semblables à ceux qui façonnent la Terre. De fait la surface de la lune est parsemée de dunes, de lacs et de rivières.

Mais avec une température qui peut descendre jusqu’à -179°C, Titan ne possède pas d’eau liquide mais plutôt des lacs de méthane et d’éthane et une atmosphère composée à 95% d’azote. Des composés qui n’excluent pas la possibilité de l’existence d’une forme de vie avec un métabolisme basé sur le méthane. 

Source : sciencesetavenir.fr

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