Des chercheurs bordelais découvrent une nouvelle exoplanète qui pourrait héberger la vie !

Des chercheurs bordelais découvrent une nouvelle exoplanète qui pourrait héberger la vie !

Des astronomes ont découvert la première exoplanète de la taille de la Terre située en zone habitable. 

Les astronomes et les astrophysiciens la cherchent comme le Saint Graal, cette planète qui, comme la nôtre, présenterait des conditions favorables à la vie - notamment la présence d’eau liquide à sa surface. Quelques-unes des exoplanètes observées ces dernières années sont déjà sur les rangs, comme Gliese-851d ou Kepler-62f.

C’est une nouvelle candidate que vient de découvrir une équipe internationale d’astronomes, dont trois chercheurs du Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux. Non seulement Kepler-186f gravite dans la zone habitable de son étoile, mais elle est d’une taille presque identique à celle de la Terre, une première. De par sa dimension, elle a toutes les chances d’être une planète rocheuse. Une condition sine qua non pour que de l’eau liquide puisse exister à sa surface.

Zone Habitable 

Des dizaines d’exoplanètes situées dans la zone habitable de leur étoile (région où la chaleur reçue est compatible avec l’existence d’eau liquide) sont aujourd’hui connues des astronomes. Mais la plupart d’entre elles sont des géantes gazeuses, de grosses planètes de faible densité et principalement constituées de gaz.

Seules quelques-unes sont suffisamment petites pour que leur taille soit compatible avec une composition rocheuse, comme Gliese-851d (2 fois le rayon terrestre) ou Kepler-62f (1,4 fois le rayon terrestre). Cependant le doute persiste encore parmi les chercheurs sur la nature de ces corps célestes.

De par sa taille, cette planète a de forte chances d'être rocheuse

« Cette nouvelle planète est la première à  avoir une taille si proche de celle de la nôtre, soit 1,1 fois le rayon de la Terre. D’après les modèles théoriques, on a donc de très fortes chances d’avoir affaire à une planète rocheuse », raconte Emeline Bolmont du Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux. Si c’est bien le cas, encore faut-il que cette planète ait une atmosphère pour que la vie telle que nous la connaissons puisse s’y développer.

« Les simulations nous permettent de dire qu’une atmosphère compatible avec de l’eau liquide est possible, ce qui est bon signe quant à l’habitabilité éventuelle de cette planète. »

Détecté par le télescope spatial Kepler, le système où gravite cette nouvelle exoplanète est situé à environ 500 années-lumière de la Terre. Il abrite en tout 5 planètes de taille terrestre en orbite autour d’une naine rouge (étoile de faible masse et de faible intensité lumineuse), et selon Emeline Bolmont « fait partie des systèmes surveillés par le programme américain SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence) ».

Source : sciencesetavenir.fr

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